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[Focus] Alien vs. Predator, Paul W.S Anderson / 2004

Deux créatures mythiques du cinéma moderne et de la pop culture se rencontrent enfin dans un film, ça laiosse forcément rêveur. Après une multitude de déclinaison en comics, jeux vidéo, animés et figurines, voilà enfin Alien et Predator prêts à s'affronter sur un grand écran. Pourtant, malgré une production design excellente, ce crossover est un échec total. Oui, c'est comme ça!


Une rencontre au sommet pour un film au rabais.


L'échec de ce métrage tient en un seul nom, Paul W.S Anderson. Grand bourrin devant l’éternel, il occupe ici le rôle de réalisateur, scénariste et producteur. Autant dire qu'il a une main mise totale sur l’œuvre, de sa conception à sa réalisation, c'est son bébé. Responsable, entre autre, des adaptations de Mortal Kombat (1995) et de Resident Evil (2002), il n'a dans sa carrière réussit qu'un seul film, Event Horizon (1997), un petit bijoux de S-F horrifique... Attendez, S-F horrifique vous dites? Mais alors, cet homme ne serait-il pas l'homme de la situation?? Et bien non...


L'ennemi de mon ennemi est mon ami. Quelqu'un à l'adresse de l'ennemi de Paul W.S Anderson?


Quiconque aime un tant soit peu l'univers d'Alien (et de Predator bien sûr) ne peut se sentir que trahi par cet étron. Un véritable coup de poignard de la part du studio Twenty Century Fox, qui cherche ici à engranger un maximum de dollars, sans vraiment être regardant sur la qualité. L'action se déroule donc sur Terre, en 2004... Des humains ont donc déjà été en contact avec des Aliens? Rien que ça, le film veut s'intégrer dans un univers qu'il trahit sans vergogne, au détriment total de la cohérence. Plus rien n'a de logique et ce n'est plus que frustration face à ce gâchis sans nom.


Alien vs. Predator résumé en un gif. Merci de rien!


Alors on se dit que peut-être l'action sera fun, qu'on aura le droit à un spectacle décomplexé, d'autant plus que les images sont belles, que les monstres sont réussis. Que nenni!! C'est mou du genoux, ça traîne la patte, deux trois plans iconiques sont placés à l'arrache entre une multitude de scènes plates, présentes uniquement pour meubler le vide intersidéral du scénario... Même pas quelques scènes horrifiques à se mettre sous la dent, RIEN! Voilà un mot qui résume parfaitement cette misérable aventure. Au final, Alien vs. Predator est un film oubliable et à oublier, qui n'existe que par son concept et rien d'autre. Ça ne donne qu'une envie, retourner regarder Alien Resurrection...


 


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