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[Du pire au meilleur] On a classé pour vous... Tous les films de l'Univers Star Trek

A l'occasion de la sortie du Star Trek Beyond de Justin Lin, le 17 août prochain, Cinérama s'est mobilisé pour vous offrir un classement de tous les films de l'Univers Star Trek, crée il y a 50 ans par Gene Roddenberry. De Star Trek the Motion Picture en 1979 jusqu'à Star Trek Intro Darkness en 2013. Un classement du pire au meilleur, à but informatif et qui n'a pas la prétention de détenir la vérité suprême, malgré les dires de son auteur.



12. Star Trek VI: Terre Inconnue (Undiscovered Country) de Nicholas Meyer, sorti en 1991.

Et dans le bas du classement figure Star Trek VI. Les héros sont vieillissants, ils commencent tous à dépasser la soixantaine et ça commence à se voir. C'est une œuvre qui en 1991 est bien trop datée et qui fonctionne encore selon les codes télévisuels des années 60. Vous l'aurez compris, ce film à 30 ans de retard. Le poids des années n'aura de plus pas épargné ce sixième et dernier volet cinématographique où apparaissent tous les personnages de la série originale. Loin d'être à éviter, cet épisode témoigne de la fin d'une époque et de la nécessité de s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard...



11. Star Trek V: L'ultime Frontière (The Final Frontier) de William Shatner, sorti en 1989.

Souvent considéré comme le pire film de la saga Star Trek (et même comme l'un des pires films de l'histoire du Cinéma, rien que ça...), Star Trek V n'est finalement que le constat d'une franchise poussée à l'extrême. Il n'y a plus grand chose à raconter, donc ça devient mystique et parfois incompréhensible et incohérent avec ce qu'il y a eu avant. The Final Frontier n'est certes pas une réussite mais vaut d'être vu, ne serait-ce que pour les retrouvailles du cast original. Même si le soupçon de l'utilisation de déambulateurs entre les scènes est omniprésent, une certaine nostalgie lui emboite aujourd'hui le pas.



10. Star Trek: Nemesis de Stuart Baird, sorti en 2002.

Dernière aventure cinématographique pour le casting de Star Trek: La Nouvelle Génération, ce Nemesis fait pâle figure. A l'image de l'antagoniste interprété par Tom Hardy (oui oui, LE Tom Hardy). Une fois de plus avec les films Star Trek on est face à une œuvre qui n'a plus rien à dire et qui n'apporte rien au développement de l'univers. elle se repose donc sur les acquis de la saga et propose une œuvre qui pourrait être abaissée à un vulgaire épisode de série... Problématique lorsque l'on veut s'afficher au cinéma. Nemesis manque d'ambition et d'inspiration, faisant de cet opus l'un des moins intéressants.



9. Star Trek IV: Retour sur Terre (The Voyage Home) de Leonard Nimoy, sorti en 1986.

Voilà un volet bien étrange que ce Retour sur Terre... L'équipe de l'Enterprise traverse le temps et se retrouve sur Terre en 1986 pour sauver... des baleines... Si le message écolo est flagrant et forcément positif, la qualité de cette quatrième suite, mise en scène par Leonard Nimoy, a de quoi laisser pantois. Plus proche de la comédie que du Space Opera, le scénario prend à rebours les spectateurs pour une avalanches de gags mettant en scène les différents protagonistes, aux prises avec un monde qu'il ne connaissent pas. Si le film se laisse regarder et promet quelques moments de rigolade, il apparait comme bien illusoire et dispensable.



8. Star Trek: Premier Contact (First Contact) de Jonathan Frakes, sorti en 1996.

Une fois de plus le métrage proposé joue sur le retour dans le temps et l'adaptation difficile des membres de l'Enterprise (ceux de La Nouvelle Génération cette fois) avec un environnement qu'ils ne connaissent pas. Si cette fois le registre de la comédie est laissé de côté (quoi que...), c'est pour s'attarder sur les origines du voyage spatiale et donc l'origine de l'Univers Star Trek. Une sorte de préquelle en forme de suite, si l'on peut dire. Le problème majeur de ce Premier Contact est qu'il est trop rattaché à la série et peut sembler difficile d'accès pour qui ne connait pas bien l'univers. Entre références et clins d’œils appuyés il se referme trop sur lui-même. A part cela, loin d'être un mauvais film, cet opus est plutôt plaisant, mais ne casse pas trois pattes à un Klingon.



7. Star Trek: Generations, de David Carson, sorti en 1994.

On a affaire ici à un film en forme de passage de flambeau. Une partie des membres de la série originale viennent croiser les membres de La Nouvelle Génération. Si cette œuvre est assez anecdotique et possède une scène à faire râler les puristes, elle n'en est pas moins le témoin d'une époque. Un trait définitif est tiré sur le passé et envoie Kirk et Spock à la retraite, pour laisser la place au Capitaine Picard et sa bande. C'est la dernière apparition de membres originels de l'Enterprise au Cinéma et honnêtement, le film ne vaut quasiment que pour ça.



6. Star Trek: Insurrection de Jonathan Frakes, sorti en 1998.

Transposez le mythe de la fontaine de jouvence dans l'univers du Space Opera et vous obtenez l'un des Star Trek les plus funs et les plus jouissifs. Jouant à fond la carte de la S-F débridée, ce Insurrection est un moment absolument plaisant. De plus il livre l'un des meilleurs méchants de la saga, interprété par F. Murray Abraham (s'il vous plait!). Les enjeux comme les péripéties sont dignes d’intérêts et les scènes d'actions valent le coup. On peut regretter un certain laxisme concernant l'intégration de ce volet à la saga, qui finalement ressemble de plus en plus à une accumulation d'épisodes individuels qu'aux pierres d'un édifice voué à devenir une grande œuvre complète. En gros le schmilblik n'avance pas vraiment avec cette histoire et il y a peut-être un certain ennuie qui s'installe, faisant des films Star Trek des Space Opera assez banales, là où la série originale révolutionnait le genre...


5. Star Trek III: A la Recherche de Spock (The Search For Spock) de Leonard Nimoy, sorti en 1984.

Volet légèrement What The Fuck? , Ce Star Trek III est loin d'être dénué d’intérêt, bien au contraire. Très sombre dans son approche du l'univers, il s'attarde un peu plus sur la psychologie des personnages, de leur attachement à l'Enterprise et des liens qu'ils ont tissés entre eux, on est en quelque sorte dans la méta-histoire de cette fresque pop. Plus qu'un équipage, ils forment une véritable famille, qui ne laisse personne de côté. Cette opus avait la lourde tâche de succéder à l'énorme épisode II et, s'il n'arrive pas à atteindre le même niveau, propose toutefois un spectacle intéressant et différent en faisant l'un des épisodes des plus appréciables de la saga.


4. Star trek Into Darkness de J.J Abrams, sorti en 2013.

Seconde excursion de J.J Abrams dans l'univers Star Trek, toujours sur le mode remake/suite/reboot. Ultra référentiel, que ce soit de la série ou des films, cet épisode peut parfois se perdre dans un fan service (la fameuse scène avec les Klingon) moribond. Quasi remake de Star Trek II, cet opus peut décevoir dans son manque d'ampleur (tout se passe sur Terre...), d'ambition et une fâcheuse tendance à une certaine fainéantise dans le développement de ses personnages. Mais cela mis à part, il demeure un spectacle de haut vol, passionnant et agréable à suivre (notamment grâce à la prestation des acteur.rices). Ce Into Darkness n'est pas l'opus de référence ultime de la saga Star Trek, tel que J.J Abrams l'a pensé, mais une sorte de best-of, ou plus exactement un recyclage virtuose de près de 50 ans de matière.



3. Star Trek the Motion Picture de Robert Wise, sorti en 1979.

Lorsque en 1977 un certains Star Wars explose au box office mondial, plusieurs sonneries d'alarme retentissent un peu partout à Hollywood. En particulier chez Paramount, heureux possesseur des droits de la série Star Trek, qui dix ans après la fin du show, connait un grand succès lors de ses rediffusions. Ni une ni deux, voilà l'équipage de l'Enterprise qui reprend du service. Chapeauté par Gene Roddenberry lui-même, supervisé par Isaac Asimov lui-même, mit en scène par Robert Wise, un habitué de la S-F débrouillarde, l'aventure était en marche. Star Trek le Film c'est avant tout une réussite grâce à la nostalgie qu'il dégage et au plaisir affiché de son casting de se retrouver. L'histoire, somme toute banale, ne sert finalement que de prétexte à lancer l'aventure Enterprise au cinéma et c'est tant mieux. De la fin des années 70 trois films sur l'espace sont à retenir, Star Wars, Alien et Star Trek Le Film.



2. Star Trek de J.J Abrams, sorti en 2009.

Quand la nouvelle est tombée que J.J Abrams réalisait un nouveau Star Trek, une génération entière de jeune fanboys a dû frémir. Quand le roi des geek adapte un film de l'un des univers les plus cultes de la pop culture, ça ne peut laisser indemne. Et le pari est réussi haut la main avec ce remake/suite/reboot (ouai ça devient parfois compliqué...). Si J.J Abrams n'arrive pas à se défaire de certains de ses tics désagréables (les lens flair merde!!!) et reste parfois trop collé à son matériaux de base (un petit manque de folie), ce Star Trek n'en demeure pas moins l'un des plus réussis, des plus aboutis et tout simplement des plus génial jamais diffusés sur un écran de cinéma. Rien que ça...



1. Star trek II: La colère de Khan (The Wrath of Khan) de Nicholas Meyer, sorti en 1982.

Indétrôné et indétrônable, La Colère de Kahn demeure la meilleur incursion de l'Univers Star Trek au Cinéma. C'est bien simple, dans ce film tout est bon. des enjeux aux ressorts scénaristiques, un véritable chef d’œuvre de la S-F Space Operatique. L’une des seuls œuvres adaptées de la série qui est consciente de ce qu'elle est. Ce film est la suite d'un épisode diffusé dans les années 60, mais il arrive à s'ouvrir au plus grand nombre, pas la peine d'être connaisseur de l'Univers Star Trek, ni d'avoir vu le premier épisode pour prendre un plaisir immense devant. C'est rythmé, c'est généreux, c'est efficace, du pure produit 80's comme il y en a eu peu. A noter qu'il est sorti en 1982, une année cinématographique béni des Dieux, qui a vu débarqué sur nos écrans de pur chef-d’œuvres dont fait aujourd'hui parti cette Colère de Kahn. Si il n'y a qu'un seul film Star Trek à voir, ou en priorité, c'est celui-ci. Amen!



Isaac Asimov et Gene Roddenberry


L'Univers Star Trek, crée par Gene Roddenberry dans les années 1960, doit énormément à la littérature de Isaac Asimov. dont l'influence sur cet univers est flagrante. Les deux hommes étaient d'ailleurs très bons amis. Cinquante ans après les débuts de Star Trek à la télévision, l'univers est passé entre plusieurs mains pour des résultats divers, allant véritablement du meilleur (Star Trek II: The Wrath of Kahn) au pire (la série Star Trek: Voyager entre 1995 et 2001). Aujourd'hui plus que jamais, ce monument de la culture populaire fascine et attire de nouveaux trekkies (nom donné aux fans). Avec la sortie d'un treizième film le 17 aout 2016 et la diffusion en 2017 d'une nouvelle série (Star Trek: Discovery), l'univers quasi infini qu'offre cette saga ne semble pas prêt de mettre fin à son extension. Affaire à suivre donc.

 


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