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Ce qu'on a pensé de... Independence Day : Resurgence [Roland Emmerich / 2016]


Roland Emmerich FUCK YEAH! Vingt ans, tout rond, après la sortie d'Independence Day, tonton Roland nous propose la suite! Avec plus de 800 millions de dollars récoltés au Box-Office, le premier opus fût le plus gros succès de l'année 1996, en plein âge d'or du blockbuster estivale. Vingt ans après, donc, sorti de nulle-part, voici sa suite. Vous ne l'attendiez pas? ça tombe bien, nous non plus!!


"Et vous êtes là pour quoi vous?" "Rigoler, prendre un café, un chèque, faire les foufous!"


On prend les mêmes et on recommence. Ou presque, car à quelques exceptions du casting, il y a pas mal de monde qui rempile après le premier opus. Alors le postulat de départ est plutôt marrant, ça se passe en 2016, mais dans un monde parallèle au notre, qui a connu un développement technologique énorme en utilisant la technologie des aliens belliqueux ayant attaqués la Terre. Postulat assez amusant, qui nous plonge dans un univers de science-fiction pur. Je vous rassure, c'est bien là le seul intérêt du métrage.


"KA-BOOM CRACK BOOM EXPLOSION DESTRUCTION BOOM BOOM" - Roland Emmerich


"La nostalgie c'est vraiment cool, les gens vont forcément aimer. Enfin du moins ceux qui ont vu le film en 1996. Il en reste beaucoup tu crois?" Voilà à peu près ce qu'ont dû se dire Roland Emmerich et son co-scénariste Dean Devlin. Car Independence day: Resurgence ne fonctionne quasiment que là dessus, la nostalgie. Alors, la nostalgie du premier opus, mais aussi la nostalgie d'une époque où les blockbuster avaient de la gueule. D'un côté c'était tout nouveau, tout beau, donc forcément c'était attirant. Après vingt ans de box-office engorgé par des blockbuster de tout poil, la pilule passe beaucoup moins bien... Certes, en 1996 ce Resurgence aurait encastré papy sur le tapis, mais nous sommes en 2016. Et à part une énième démonstration visuelle à grand renfort d'effets spéciaux vue et revue, il y a peu de chance que papy tombe de son fauteuil (ou alors composez de toute urgence le 15, ndlr).


"La Barbe", par Bill Pullman.


Mais ne gâchons pas notre plaisir. Prenons ce film comme il est et pour ce qu'il est. Un chant d'amour au cinéma à papy (promis, j'arrête les références gérontologiques, ndr), où l'Amérique triomphante est encore plus triomphante. Où l'humour bas de plafond s'est prit une location dans la cave. Où les acteur.rices se sont mis en pilote automatique, parce que bon, c'est pas le tout mais il faut aussi penser à manger dans ce monde de brute! Mais une fois mis de côtés tout ce qui ne va pas, c'est un spectacle généreux que nous offre Emmerich (et ça il sait faire), efficace et plutôt bien rythmé, on ne s'ennuie pas. Au passage on peut même y trouver une petite critique de mœurs (prend ça dans les dents l'Amérique conservatrice), une habitude qu'il a prit avec The Day After Tomorrow [2004].


Jeff Golblum de retour et... Charlotte Gainsbourg... Oui, on en est là dans le WTF?


Alors, ça ne vole pas bien haut, mais ça n'en a pas la prétention, ça n'a pas grand chose à dire, mais ça pète de partout, le cast semble s'éclater et le réal' a l'air de se faire plaisir (continue comme ça Roland!!). C'est un spectacle mineur, soyons-en conscient, mais ce Independence Day: Resurgence, apparaît comme un vrai Blockbuster de l'été tel que l'on en fait plus. Con à souhait, mais fort d'une honnêteté et d'une générosité folle. Éclatez vous (personne ne vous jugera... Du moins pas avant 20 ans...)!

 

 


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