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[Focus] Aliens, James Cameron / 1984

Chef d’œuvre de l’actioner bourrin type du cinéma américain des 80’s, Aliens s’est même bonifié avec le temps. Jamais supérieur à son chef d’œuvre de prédécesseur, le film de James Cameron à malgré tout réussit à y récupérer l’essence. Il l’a remodelé, puis il a détruit tout ce qui faisait le succès du premier et livre l’une des meilleures suites jamais données à un film. Terminator 2 (James Cameron, 1991) mis à part.

Tout l’univers de Cameron y est, le manichéisme, le cliché du marines, le héro parfait, l’enfance confrontée à un drame, mais aussi le grand spectacle démesuré, la destruction, le chaos. Le film possède également tous les atouts du film d’action des années 80, chantre de la politique reaganienne, dont l’apologie de l’armée en renforce un peu plus l’aura. Il ne faut pas oublié que James Cameron a signé le scénario de Rambo II (George Cosmato, 1985).

L’impasse faite sur la terreur du premier, permet o cette suite de s’approprier pleinement l’univers mit en place sans en recopier pour autant son illustre prédécesseur. L’Histoire du cinéma a été témoin de toutes ces suites purement mercantiles, recopiant encore et encore et sans vergogne ni originalité.



Les quelques points communs avec le précèdent film sont, Ripley et le fait que l’action se passe dans un endroit clos, à grandeur d’un complexe scientifique. Complexe que Cameron se charge de détruire petit à petit, jusque dans un final explosif et dévastateur. Il reprend aussi l’aspect de l’être humain en tant que pion, qu’il est possible de sacrifier aisément, utilisé par une grande firme dont on ne sait rien d’autre que sa toute puissance.


Aliens est un film qui possède son identité propre, d’ailleurs ce n’est sans doute pas par hasard si le film ne s’appelle pas Alien 2. Une manière de montrer que le film est une entité à part entière. Il est d’ailleurs tout a fait possible de le voir sans avoir vu le premier. Aliens représente également tout ce qui fera le cinéma futur de James Cameron, d’Abyss (1989) à Avatar (2009). Il pose les bases d’un cinéma généreux et jamais avare en quoi que ce soit.


 


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