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[Arrêt sur image] Richard Linklater [Partie II]

Suite de la rétrospective de Cinérama sur ce réalisateur génial qu'est Richard Linklater, dont vous avez pu voir une vue d'ensemble de ses quatre premiers films la semaine dernière. Si ce n'est pas le cas, rendez-vous ici, pour rattraper votre retard! Pour ceux qui y sont déjà passé, tout de suite la suite.


5. Suburbia [1996]


Richard LinklaterDazed and ConfusedEric BogosianSubUrbiaRichard Linklater un ensemble tragi-comique du meilleur effetDazed and ConfusedSubUrbiaUne réflexion passionnante sur notre place dans la sociétéil ne faut pas se contenter de ses acquis poursuit son analyse du mal être de la jeunesse avec cette déclinaison qui pourrait complètement être une suite à , qui en est également le scénariste, traite son sujet avec le recul nécessaire, ce qui permet posait les bases de ses thématiques, , sur la résilience et l’absurde, qui sans donner de leçons indique qu’. Adapté d’une pièce de . Cette cinquième œuvre est d’une importance capitale dans sa filmographie car là où . Un must. s’attarde sur un groupe de jeunes adultes qui traîne autour d’un centre commercial dans une ville qui n’est pas identifié. Chaque personnage souffre à sa manière et pour des raisons différentes. SI le malaise est palpable dans le monde de ces jeunes en perdition, les transcendes.


6. The Newton Boys [1998]


Pour cette œuvre, Richard Linklater fait un petit tour dans l’Histoire. The Newton Boys c’est le récit d’une fratrie de jeune braqueur de banque qui dans les années 20 furent les derniers bandits à braquer un train. Sur un ton toujours tragi-comique, ce film est bien plus calibré tout public que ses précédant films. Divertissement pur et simple, il offre quelques moments de franche rigolade, mais aussi des pointes dramatique bien senties. Le fait qu’il ne se prenne jamais vraiment au sérieux, l’alchimie entre les différents acteurs, la reconstitution romantique des U.S.A made in 20’s et une décontraction à toute épreuve font de ce métrage une œuvre terriblement sympathique. Richard Linklater s’impose donc comme un conteur fiable et passionnant.


7. Waking Life [2001]


Attention, expérimentation en cours. Si votre esprit manque d’ouverture, passez votre chemin. Mais vu que vous lisez Cinérama c’est que vous êtes une personne formidable et donc vous serez enclin à vous laisser transporter par ce Waking Life. Après une œuvre de divertissement, Richard Linklater retourne à ses amours expérimentales et propose une œuvre philosophique bien barrée, une réflexion totale et profonde sur la vie. Tout simplement. Visuellement il utilise le procédé de la rotoscopie. Toutes les images ont été redessinées, ce qui accentue l’effet de rêve, dans lequel le personnage principal se trouve. Un film très difficile d’accès, sans doute son plus complexe (si on met de côté son premier film), mais pas moins passionnant. Il faut juste réussir à se laisser transporter par cette œuvre méta’ qui s’avère vraiment passionnante et terriblement intelligente.


8. Tape [2001]


Walking LifeRichard Linklaterune autre œuvre (relativement) expérimentaleA la limite du Stephen BeiberCe qui pourrait sembler être un petit film sans envergure s’avère finalement bien plus important qu’il n’y paraîtentre comédie, drame et même thrillerTapepropose des enjeux et creuse des thématiques, transcendés par le minimalisme de l’entrepriseLa même année que atteint les salles. On pourrait se dire que pour compenser l’expérimentation, il décide de sortir un film classique afin de ne pas perdre tout ses spectateurs… Et bien non, il propose théâtre (le film est d’ailleurs adapté d’une pièce de . Oscillant fascine et passionne à la fois. Offrant un panel d’émotions incroyable à ses personnages, il , parce que, il fait ce qu’il lui plaît, il à quelque chose à proposer et n’hésite pas à le faire et ça, franchement, c’est génial ! L’intrigue prend place dans une chambre d’hôtel (et n’y bougera pas) et suit l’histoire de trois personnes (et il n’y en aura pas d’autre). , un autre film de , qui est finalement bien loin d’être l'œuvre mineure qu'elle semblait être.), tourné sur cassette (ce qui fait également échos au titre).

 


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