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5 choses qui m'ont déçu dans Warcraft : Le commencement

Il y a maintenant quelques semaines est sortie en salles l’adaptation de l’une des plus célèbres licences de jeu vidéo : Warcraft. Réalisé par Duncan Jones, réalisateur de Moon (2009) et de Source Code (2011), et qui s'avère être le fils du regretté David Bowie. Les premières critiques à l’encontre du film sont variées : certains crient au chef-d’œuvre alors que d’autres le qualifient de film raté. La vérité est tout autre puisque sans être un chef-d'oeuvre, Warcraft : Le Commencement n’est pas un mauvais film, loin de là puisqu'il s'agit probablement, à l’heure actuelle , de l’adaptation d’un jeu vidéo la plus fidèle à son support de base. Alors qu’est ce qui pêche ? A vrai dire, le film comporte autant de défauts (voir plus ?) que de qualités. Par conséquent, chez Cinérama, nous avons décidé de vous livrer une liste de 5 éléments qui empêchent Warcraft : Le commencement d’être le chef-d’œuvre que tout le monde attendait.

ERREUR #1 : LE FILM S’ADRESSE AUX (VRAIS) INITIÉS DE L’UNIVERS WARCRAFT

Si comme moi, vous êtes un novice dans l’univers de Warcraft, sachez que vous risquez d’être légèrement perdu dès le début du film. En effet, celui-ci démarre sur les chapeaux de roues en nous bombardant de NOMBREUSES informations dès les premières minutes : noms de personnages importants et de territoires probablement "cultes" notamment. Alors certes pas besoin d’avoir joué au jeu de la licence Warcraft pour comprendre l’histoire, qui demeure tout de même ultra simpliste, mais cependant durant les 2 heures de films, on ne peut pas s’empêcher de remarquer les nombreuses références que l’on ne comprend pas, et mon Dieu que c’est frustrant….Alors oui, le film est produit par Blizzard (la société qui est à l’origine de la licence Warcraft) et on image qu’un soin tout particulier a dû être apporté au respect de l’œuvre d’origine, mais je pense que cela est en réalité le plus gros défaut de ce film. A trop vouloir ravir les gamers, les producteurs et notre ami Duncan Jones se tirent une balle dans le pied en perdant les spectateurs novices de cet univers très riche et complexe.

ERREUR #2 : TROP DE LIVE-ACTION, TUE LE LIVE-ACTION

Soyons honnête, les effets spéciaux de Warcraft : Le commencement sont une franche réussite par le réalisme. D’autant plus que l’aspect quasi « cartoon » du jeu vidéo est respecté. Cependant il s’avère que c’est ça qui porte préjudice au film. En effet, des acteurs réels font tâches dans cet univers très coloré irréel, sans parler du rendu que tout cela a sur certains objets qui font faux du début à la fin (franchement l’épée du roi ressemble à un jouet). Il en va de même pour les costumes et les armures qui font BEAUCOUP trop propres et artificielles pour être réalistes ... Le choix de tourner ce film en live-action me semble être une grande erreur qui s'avère handicapante pour son esthétique. Cela me permet de faire la transition rêvée pour m'attaquer au point suivant.

ERREUR #3 : WARCRAFT AURAIT DU ÊTRE UN FILM D’ANIMATION

Oui vous ne rêvez pas, Warcraft : Le commencement aurait gagné à être un film d’animation. Simplement car l’univers de Warcraft et plus précisément sont aspect cartoon abordait dans le point précédent, aurait probablement eu un rendu bien plus satisfaisant en animation. D’autant plus que quant on connaît le talent de Blizzard pour pondre des cinématiques de jeu – en animation – tout simplement époustouflantes, on ne peut que regretter le choix du live-action ...

ERREUR #4 : PARCE QUE C’EST PAS FOLICHON NIVEAU ECRITURE

On ne va pas se mentir l’écriture de Warcraft n’a pas dû être l’étape la plus travaillée lors de la production du film, ce qui pour un blockbuster n’est pas inhabituel cependant quelques ressorts scénaristiques font tout de même office de cheveux dans la soupe par leur facilité (je ne m’attarderais pas à citer d’exemples afin de ne rien spoiler) et certaines répliques font franchement l’effet d’un pétard mouillé, la mention spéciale allant au personnage de Lothar qui lâche un ridicule « That’s for my son ! » en tuant l’assassin de son fils, le tout filmé en contra plongé : du vu, revu et re-revu …

ERREUR #5 : LA COMPOSITION MUSICALE N'EST PAS A LA HAUTEUR


Signé par Ramin Djawadi, un compositeur "irano-allemand" (ça ne s'invente pas) qui nous livre ici une composition qui manque cruellement de passage réellement épique comme ça avait notamment été les cas pour la trilogie du Seigneurs des anneaux de Peter Jackson. Pourtant Djawadi n'est pas un novice dans la matière puisqu'il a signé de nombreuses compositions héroïques comme celle de Iron Man de John Favreau ou encore Le choc des Titans de Louis Leterrier. C'est relativement dommage car les jeux vidéos de la franchise regorgent de thèmes épiques et de musiques d'ambiance mémorables.



Alors bien sûr Warcraft : Le Commencement a aussi son lot de points forts puisque comme je le disais dans l'introduction, il s'agit probablement de l'adaptation cinématographique d'un jeu vidéo la plus réussie à l'heure actuelle. Et dans la mesure où certains parlent de ce nouveau genre cinématographique comme celui du cinéma post-adaptation de comics, on peut en déduire que Warcraft : Le Commencement est l'une des premières briques de ce qui deviendra un grand mur. Mais franchement, au bout d'un moment ça pique les yeux et ça en

 

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