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[classement] La Saga X-Men : le meilleur, le moins bon et le pire [partie 2]

1ère partie du classement à retrouver ici


A l’occasion de la sortie de X-Men : Apocalypse, un petit tour d’horizon de la saga X-Men au cinéma s’impose. Si aujourd’hui la mode des Super-Héros connaît son âge d’or (plus un mois ne passe sans qu’un vengeur masqué n’arrive sur nos écrans), il faut savoir qu’elle a débuté il y a seize ans avec le premier X-Men qui ouvre également la voie à une saga de qualité inégale, qui oscille entre le meilleur, le moins bon et le pire


C’est parti pour un classement relativement objectif, mit en place avec la participation de toute la rédaction. Enfin presque…



5. X-Men : Days of Future Past - Bryan Singer - 2014

Le X-Men de la frustration.


Après l’excellent First Class, le moins que l’on puisse dire c’est que Days of Future Past était très attendu. Certes Matthew Vaughn n’est plus aux affaires, mais c’est le retour de Bryan Singer dans la franchise. L’histoire promise est des plus épiques et le casting est monstrueux. Disons-le tout de suite, Days of Future Past est un très bon film, équivalent a First Class, mais :


_ Son scénario souffre des allers et retours, laissant la place à des incohérences, qui font sortir le spectateur du film.


_ Les enjeux qui paraissent tellement énormes (et ils le sont) prennent une tournure très secondaire dans la deuxième partie du film qui ressemble alors plus à un concours de destruction massive qu’autre chose.


_ Les personnages ne sont pas tous développés. Pour un film qui se veut presque chorale c’est quand même ballot. Ils apparaissent et disparaissent dans une sorte de fan service un peu miteux,


La faute des ces soucis est très clairement à mettre sur le compte de la durée, 2h12 au compteur, c‘est bien trop court. L’œuvre est plaisante et plutôt agréable à regarder, viser les 3h n’aurait pas été du luxe et pouvait se justifier. Days of Future Past déçoit car il crée de la frustration. Toutefois il demeure appréciable pour ce qu’il est et il ne faut pas bouder son plaisir.

6. The Wolverine - James Mangold - 2013

Le X-Men qui en veut.

Avec cette deuxième incursion dans l’univers du plus bestiale des X-Men, James Mangold réalise un film qui a, passez moi l’expression, le cul entre deux chaises. Dans un premier temps c’est la meilleure adaptation jamais faite de Wolverine (touts X-Men confondus), il est violent et sauvage, un véritable retour au source qui fait plaisir à voir! Puis dans sa dernière partie le film sombre peu à peu, montrant les faiblesses d’un scénario qui ne sait plus trop où il va. La scène finale est symptomatique de ce malaise. Alors, Il y a dans ce film une volonté de faire les choses différemment, de proposer une réflexion plus profonde sur l’invincibilité du personnage. Mais, il manque cette petite étincelle qui permet d’emballer le tout. Une troisième (et dernière) aventure du personnage est prévu pour 2017 et grâce au succès de Deadpool, le film vise un public plus adulte, qui va lui offrir une liberté de ton plus importante, notamment au niveau de la violence graphique, indissociable de Wolverine.

7. X-Men Origins : Wolverine - Gavin Hood - 2009

Le X-Men WTF.

Quand on le revoit aujourd’hui on ne peut que se demander qu’est-ce qui à bien pu se passer dans la tête des créateurs de ce film. C’est d’un tel What the Fuck qu’il est difficile de comprendre ce qu’ils ont voulu faire avec cette origine story sur Wolverine, qui n’en est pas vraiment une mais un peu quand même… Du traitement des personnages fait avec le je-m’en-foutisme le plus affirmé du monde, à la direction artistique qui a visiblement prit sa retraite quelques jours avant le tournage, c’est du grand n’importe quoi ! Et quelque part, ça rend cette œuvre sympathique. Une sorte de nanard à 150 millions de dollars dont l’échec critique et public mettra fin aux projets des X-Men Origins qui devaient voir le jour à sa suite. Puisque nous sommes entre nous je vais vous faire une confidence, je regarde encore parfois ce film avec plaisir. Tellement le spectacle offert est assumé à 100 %, même si tout va de travers, ça y va avec un aplomb qui ne peut rendre qu’admiratif. X-Men Origins : Wolverine c’est un peu ce bonbon tombé par terre, mais il est si bon qu’on le frotte un peu avant de le manger, avec ce petit air de culpabilité… Parce que c’est un peu dégueux quand même !



Alors attention, maintenant éloignez les âmes sensibles de l’écran, vous n’êtes d’ailleurs pas obligé vous non plus de lire ce qui va suivre. Car là on aborde du lourd, du très très lourd. C’est un X-Men, produit par la Fox, mais c’est aussi l’un des films d’action les plus mauvais de ces 20 dernières années… Face au déferlement de haine et de mauvaise foi du rédacteur responsable de ce papier, il était important de vous mettre en garde.



8. X-Men : The Last Stand - Brett Ratner - 2006.

Le X-Men de trop.


Le X-Men qui ne devrait pas exister, le X-Men qui est idéal pour caler une table, le X-Men que vous offrez aux gens que vous n’aimez pas, le X-Men qui a oublié d’être un X-Men, le X-Men qui téléphone dans le train et parle très fort alors que vous avez 10h de trajet dans les pattes et que vous voulez dormir, le X-Men qui vous démange dans le milieu du dos, pile à l’endroit que vous ne pouvez pas atteindre avec vos ongles...


Pendant ce temps, dans le meilleur des mondes ...


Bryan Singer a quitté le navire après le deuxième volet (traitre), il est parti réaliser son Superman Returns (2006) pour la Warner. Auréolé du succès de son sympathique Layer Cake (2004), Matthew Vaughn est embauché pour réaliser le troisième opus. Il met dès lors en scène le meilleur X-Men de la trilogie. Reprenant tous les thèmes mit en place par Bryan Singer, il les décuples dans un spectacle hallucinant aux effets-spéciaux novateurs. Au passage il réalise l’un des plus beaux films de Super-héros jamais vu, émouvant, spectaculaire, intelligent, drôle, virtuose. Tout va bien, la vie est belle, écoutez les oiseaux chanter, c’est magnifique…


MAIS TOUT CA EST FAUX !!!!!





1h45 et puis s’en va


X-Men the Last Stand est réalisé par un tâcheron, aussi appelé Yes-man, un opportuniste de la première heure dont le nom résonne comme un synonyme de navet, j’ai nommé Brett Ratner (rien que d’écrire son nom ça fait mal à mon clavier). Dans ce troisième volet, ils ont décuplés les enjeux (J’en ai compté 6), les thèmes (J’en ai compté 4), les lieux (J’ai pas compté), les super-héros (doit bien y en avoir une centaine…), les effets-spéciaux (Magneto qui dégomme le pont de San-Francisco). Et tout ça, qui réunit bien plus de matériels que les deux précédents X-Men réunit, est traité en… 1h45 ! Générique inclus ! Et il y’a du monde dans le générique ! A cette bien maigre durée vous ajoutez une mise en scène d’une platitude alarmante, des incohérences qui n’ont pas leur place dans un film à 150 millions de dollars, des erreurs de montage, de continuité, des scènes de bagarres toutes aussi mal faites les unes que les autres, un rendement moche comme un téléfilm M6… J’arrête là, mon petit cœur saigne.


Un film oublié et à oublier


A titre de comparaison, si X-Men Origins : Wolverine est râté, il y a derrière une certaine volonté de bien faire et une vrai implication des créateurs (bien qu’ils aient dû prendre beaucoup de drogue). Dans X-Men 3, tout semble fait pour rentabiliser au maximum la franchise (1h45 permet plus de séance par jour, plus de personnages = plus de jouets, etc.). Aujourd’hui, X-Men 3 ne fait plus partie de l’histoire de la saga, un véritable trait a été tiré dessus depuis X-Men : First Class et The Wolverine. Une tentative de camoufler cet échec artistique total.


X-Men The Last Stand est le X-Men à éviter à tout prix. Il en va de votre santé mentale !





Voilà donc pour ce petit classement des productions X-Men de la Fox. Il reflète bien entendu l’avis de son rédacteur et celui de la rédaction, vous avez totalement le droit d’être en désaccord. Si c’est le cas, surtout n’hésitez pas à nous le faire savoir. En attendant vous pouvez aussi aller jeter un œil à X-Men Apocalypse actuellement au cinéma, pour vous faire votre propre idée. C’est important.



 





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