Semaine du 18 mai
De Pedro Almodovar
Avec Emma Suarez, Adriana Ugarte, Daniel Grao
Synopsis
Julieta s’apprête à quitter Madrid définitivement lorsqu’une rencontre fortuite avec Bea, l’amie d’enfance de sa fille Antía la pousse à changer ses projets. Julieta se met alors à nourrir l’espoir de retrouvailles avec sa fille qu’elle n’a pas vu depuis des années et décide de lui écrire tout ce qu’elle a gardé secret depuis toujours.
Notre avis
Comme souvent avec Almodovar, l'envie n'est pas dingue mais on en ressort content ! Après la production des films Les nouveaux sauvages et El Clan, le réalisateur espagnol revient à la réalisation avec un film plus personnel. C'est frais, ça sent le soleil, comme si Almodovar nous servait un petit morceau d'été !
De Dito Montiel
Avec Robin Williams, Kathy Baker, Roberto Aguire
Synopsis
Si Nolan et sa femme Joy vivent sous le même toit, ils font chambre à part depuis longtemps. Employé de banque modèle, Nolan affiche pourtant un air absent et se montre insensible à une promotion. Rien ne semble pouvoir combler le vide de son existence. Un soir, alors qu’il circule le long d’une avenue déserte, il fait la rencontre de Léo, jeune homme écorché. Rattrapant le temps perdu, Nolan retrouve un nouveau sens à sa vie et décide enfin de ne plus se mentir…
Notre avis
Dernier rôle de Robin Williams, Boulevard profite d'une résonance particulière. Les parallèles entre la vie de Nolan et Robin Williams semblent être écrits sur mesures. Dito Montel réalise un film intime et très humain, qui parle avant tout de la vie, de ses épreuves, du temps qui passe. Jusqu'ici on a avait connu Dito Montiel dans des genres beaucoup moins intimistes avec les films Fighting (2009) et Empire State (2013), on est curieux de voir ce que cela va donner ...
A retenir en plus, Robin Williams à tout de même réussi à sortir 6 films depuis sa mort en août 2014 ! Chapeau l'artiste !
Semaine du 25 mai
De Anders Thomas Jensen
Avec David Dencik, Mads Mikkelsen, Nikolaj Lie Kaas
Synopsis
A la mort de leur père, Elias et Gabriel découvrent qu’ils ont été adoptés et que leur père biologique, Evelio Thanatos, est un généticien qui travaille dans le plus grand secret sur une île mystérieuse. Malgré leur relation houleuse, ils décident de partir ensemble à sa rencontre. Arrivés sur cette île éloignée de la civilisation, ils vont découvrir une fratrie étrange et des origines inquiétantes. Il devient évident que, décidément, on ne choisit pas sa famille.
Notre avis
Men & Chicken est probablement la comédie dramatique la plus barrée de ce mois de mai. Tout droit venu du Danemark, on oscille entre humour noir et burlesque avec un Mads Mikkelsen qui s'essaye à la comédie, et qui semble terriblement bon.
Anders Thomas Jensen est surtout connu pour ses talents de scénaristes : The Shamer, A second chance, The Salvation, All for two, Love is all you need, Revenge, The Duchess, After the wedding.
De Paul Verhoeven
Avec Isabelle Huppert, Christian Berkel, Anne Consigny, Virginie Efira, Laurent Lafitte
Synopsis
Michèle fait partie de ces femmes que rien ne semble atteindre. À la tête d'une grande entreprise de jeux vidéo, elle gère ses affaires comme sa vie sentimentale : d'une main de fer. Sa vie bascule lorsqu’elle est agressée chez elle par un mystérieux inconnu. Inébranlable, Michèle se met à le traquer en retour. Un jeu étrange s'installe alors entre eux. Un jeu qui, à tout instant, peut dégénérer.
Notre avis
Aux premiers abords on est assez sceptique sur cette histoire qui semble peu atypique. Isabelle Huppert ne semble pas s'aventurer sur un terrain dangereux, bien que le rôle semble être taillé pour elle. Malgré tout, on est quand même attiré par cette histoire un peu glauque mais qui a l'air franchement prenante. Cette idée d'établir une relation entre agresseur et agressé semble être traité d'une manière intéressante
Paul Verhoeven, c'est avant tout la science-fiction : Starship Troopers, Basic Instinct, Total Recall, Robocop. Un genre qu'il délaisse un peu depuis 2006. Il faut dire que le réalisateur s'est fait discret ces dernières années, 1 film tous les 4 à 6 ans en moyenne, on est loin de la période prolifique des années 80/90. On espère retrouver un peu de S-F dans Elle. Cela pourrait un sérieux coup de souffle à un film qui semble terriblement en manquer ...