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Kindergarten Cop, Ivan Reitman, 1990



Une rue californienne cradingue et une ambiance poisseuse sur un fond de musique digne des grandes heures de l'actionner made in 80's. Un homme débarque, son nom c'est Kimble, son prénom c'est John. Mais en fait vous verrez, c'est Arnold Schwarzenegger. Mal rasé, Ray-Ban, shotgun glissé sous l'imper'... Schwarzy n'est pas venu pour faire un Jokari. C'est violent, c'est graphique, pas de doute, on est bien dans une comédie familiale ! Attend... Une comédie familiale ?? Y'a pas comme un pépin là ?




Kindergarten Cop c'est le porte étendard des films familiaux qui ne prenaient pas les mioches pour des abricots ! Parce que dans les années 80 les films pour enfants étaient parfois très sombres, violents, mais ils n'étaient jamais dénués d'espoir et de morale (positive) ! Ces productions ne prenaient personne en traître en affichant clairement leur message : « Tu vas en c#### coco !! », l'un des plus grands représentants de cette philosophie aujourd'hui disparue est sans doute Willow (1988), qui alliait à la perfection magie, violence, glauque et fable...





Un super flic hyper bourrin (Schwazy dans toute sa splendeur) se retrouve impliqué mal grès lui dans une mission undercover qui consiste à se mettre dans la peau d'un... Maître d'école en maternelle... Et si Super Arnold n'a jamais peur de rien, il trouve enfin dans ce film un ennemi à sa hauteur, une dizaine de marmots entre 4 et 5 ans... Et c'est l'axe principal de cette œuvre, qui remet en question la carrière de Schwarzenegger dans un jeu de mise en abîme franchement jouissif.




Il s'agit ici de la seconde incursion de notre VRP des pompes funèbres favoris dans le domaine de la comédie, toujours sous la direction d'un Ivan Reitman au sommet de sa gloire. C'est bien simple, dans ce film TOUT fonctionne, les scènes d'actions, les scènes de comédies et les scènes d'émotions. Il y a un savant mélange qui fait plaisir à voir et qu'il est toujours bon de se remémorer de temps à autre. Et s'il s'agit avant tout d'une comédie, ça ne l'empêche en rien de commencer avec une scène au climax très lourd et de se terminer dans le sang et les flammes !




Si la nostalgie joue certainement un rôle important lors du visionnage de cette vielle bobine, il faut aussi prendre en compte le fait que sa qualité, déjà à l'époque, permet d'en faire une œuvre qui traverse doucement les âges. Si les coupes de cheveux et les vêtements ont bien vieillis, le message, plein de chaleur, qui est mit à disposition des spectateurs n'a pas prit une ride. Finalement, passé la forme, cette pelloche toujours aussi attachante n'a rien à envier aux productions actuelles. Et c'est là certainement la force des Grands films. Oui, je parle bien toujours de Kindergarten Cop !



 


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